L’AUGMENTATION DES RETRAITES AGRICOLES
UNE URGENTE NECESSITÉ
Les retraites agricoles, celles des exploitants comme des salariés d’exploitation demeurent dramatiquement basses. Cependant les cotisations des actifs ne cessent de progresser. Pour les retraités également les prélèvements sociaux ont pris l’ascenseur.
De MITTERRAND à SARKOZY, tous les présidents précédents ont fait des promesses concernant la revalorisation de nos retraites. Pour sa part, SARKOZY s’était engagé pour un relèvement de 25%.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Hélas, les promesses n’engagent que ceux qui les croient !
1 100 € PAR MOIS POUR TOUTES ET TOUS
Pour sa part, le MODEF se bat pour des retraites décentes et dignes de notre époque, des retraites permettant de vivre
En 2006, nous avions été les premiers à lancer le mot d’ordre : Pas de retraites mensuelle inférieure à 1 000 € par mois pour toutes et tous dès lors qu’ils ont une carrière pleine et entière. Sept ans plus tard, le chiffre de 1 100€ ne nous parait pas excessif.
Il est temps, il est grand temps que cette inégalité hommes-femmes cesse, la plus part de nos épouses ayant des retraites qui ne dépassent pas les 500€ par mois.
L’EGALITE HOMMES-FEMMES DOIT ETRE PRISE EN COMPTE
La fin de la ségrégation actuelle constituerait déjà une victoire et mettrait un terme à cette flagrante injustice.
L’allocation dépendance ne doit pas non plus rester au rang de veine promesse.
Pour financer tout cela, des moyens existent.
Il faut les mettre en œuvre. Si nous voulons que les lois sociales conservent leur caractère social, il faut déplafonner les cotisations sociales des plus aisés.
Actuellement, le plafond de la sécurité sociale est à 3 031€. Aucune contribution au-delà…De façon à rétablir l’égalité nous demandons que les prélèvements s’appliquent sur la totalité des traitements et salaires suivant un taux dégressif. Idem dans l’agriculture où les cotisations devraient être proportionnelles à l’ensemble des revenus de chacun, ce qui permettrait de plus large exonération à la base.
Les traders et autres capitaines de la Haute banque et de la grande industrie, qui bénéficient à leur sortie de primes et indemnités chapeaux, pouvant atteindre ou dépasser le million d’euro, pourraient également cotiser au prorata de leur revenu.
Au niveau des dépenses improductives, a-t-on fait le compte de ce qu’a coûter 11 ans de présence française en Afghanistan, et ce, sans aucun résultat tangible ? Il y aurait eu là de quoi, entre autre, alimenter les caisses de retraites et maintenir la retraite à 60 ans.
20 MILLIARDS POUR LE PATRONNAT, COMBIEN POUR LES RETRAITES ?
De plus le Gouvernement actuel vient de concéder 20 milliards sous la forme de crédit d’impôt pour aider les entreprises et ce alors que toutes les mesures consenties à ce sujet par l’ancien gouvernement ont échoué …
Ce dernier fait tant à démontrer que quand on veut trouver l’argent, on le trouve…
Là comme ailleurs des solutions existent. Ce qu’il faut c’est la volonté politique de les appliquer.
Pour notre part, nous continuerons à lutter sans complaisance pour une juste revalorisation de nos retraites et une prise en charge de l’allocation dépendance.
Gilbert Marignane