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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 08:33

C’en est trop, la suppression du Diméthoate au niveau français alors qu’il est autorisé dans toute l’Europe est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

En effet certaines productions seront impactées très sérieusement, les cerises et les olives principalement, mais les ravages de Drosophila Suzukii, faute de traitement vont certainement envahir une grande partie des récoltes méditerranéennes.

La mondialisation des produits agricoles est la cause de la venue de ce ravageur asiatique, les containers ont très certainement servi de transport. Si certains pesticides sont soit disant dangereux, il faut que l’Etat français dégage un budget pour la recherche de nouvelles molécules, or c’est le contraire qui se passe, on nous supprime des crédits dans les stations d’expérimentation.

Il faut que l’Etat français prenne des mesures de sauvegarde de notre agriculture et des consommateurs

  • Pour l’agriculture, des mesures compensatoires de perte de revenu.
  • Pour les consommateurs, l’interdiction de produits importés y compris venant d’Europe pour tout produit ne respectant pas les sur-normes françaises.

Les contraintes en tout genre ça suffit, le normatif prend le pas sur l’économie dans toutes les productions.

La profession étouffe lentement mais surement devant cette surcharge de normes.

37 000 chômeurs de plus en février est-ce insuffisant pour le Gouvernement ?

Gilles BERNARD

Président du MODEF de Vaucluse

06 12 30 24 62

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 08:05

Amand Clerc notre ami et camarade de luttes s’en est allé en ce début avril.

Membre fondateur du MODEF de Vaucluse aux côtés de Danton Milhet, Camille Fare, Georges Sabatier, René Calamel et quelques autres, il fut pendant de très longues années Président du MODEF du canton de l’Isle sur Sorgue.

Un dernier hommage lui a été rendu lors de ses obsèques le jeudi 7 avril.

Ses amis du MODEF de Vaucluse ont salué les valeurs d’un homme de progrès, profondément humaniste, attaché à sa terre et à son métier de paysan.

Ardent défenseur de l’exploitation familiale il a toujours été aux côtés de ceux qui avaient besoin de ses conseils éclairés. Grâce à la permanence qu’il assurait régulièrement, nombres de dossiers administratifs, sociaux ou fiscaux ont été résolus à la grande satisfaction des demandeurs.

Mais Amand était aussi une encyclopédie, notre mémoire. Connaissant tout du monde agricole, il savait captiver par ses propos et explications d’une clarté absolue rendant n’importe quel sujet accessible à tous.

Amand Adieu, tu nous manques déjà. Nous ne t’oublierons pas.

Marianne BONEBEAU

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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 15:48
LE MODEF DE VAUCLUSE A TENU SON 48EME CONGRES

Samedi 27 février 2016, à la salle des fêtes de Beaumes de Venise, le Modef de Vaucluse a tenu son 48ème congrès départemental.

Le secrétaire Général Nicolas OLIVE nous a rendu compte de l'activité 2015.

Gilles BERNARD Président nous a fait part de la situation agricole dans le contexte social et politique. Malgré une année globalement moins mauvaise que les précédentes, la météo clémente nous a bien aidés dans son ensemble. Par contre la production de melon est de plusieurs années en crise, car le prix de base est calculé sur le melon espagnol qui est lui-même basé sur les prix du melon marocain..., crise également sur la salade ; du fait de l'embargo russe les pommes et poires voient leur commercialisation ralentie

En plus de l'activité première, les agriculteurs ont de plus en plus de charges administratives (autorisations de plantation, les normes, les dossiers PAC etc..). Les orientations politiques qui ne sont pas en notre faveur : suppression du forfait agricole …

Quelques-unes de nos principales revendications :

- des prix planchers minimums et garantis par l’Etat

- application du coefficient multiplicateur

- autorisation des droits de plantation gérée par l’Etat et non par les interpros

Le bilan financier a été dressé par son Trésorier Frédéric GRAS. Ont suivis le rapport d’activité de l’association Féminine par Marianne BONEBEAU Vice-Présidente de l’association et le rapport de la fédération des Jeunes Agriculteurs du MODEF par son Président Simon TRIBOULET.

Les élus et personnalités ont pris le micro : Mr Max RASPAIL, Mr Christian MOUNIER président de la commission Agricole au Département venu représenter Mr Maurice CHABERT, Président du Conseil Départemental, Mr Franck ALEXANDRE directeur du Crédit Agricole et Mr Fabrice CAPDEVILLE, directeur de la SAFER.

Stan CHABERT de l’INRA nous a présenté un diaporama sur la pollinisation.

Un débat a clôturé les discussions avec pour thème : « quel avenir pour l’exploitation familiale ? »

Ce congrès a réuni près de 80 personnes et s’est terminé par un repas pris en commun.

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 10:04

SAMEDI 27 FÉVRIER 2016 A 9H00

À LA SALLE DES FÊTES DE BEAUMES DE VENISE

ORDRE DU JOUR :

1°) Rapport d’Orientation présenté par Gilles BERNARD – Président.

2°) Rapport d’activités de l’année écoulée

3°) Rapport financier

4°) Rapport d’activités de l’Association Féminine

5°) Rapport d’activités de la FDJA-MODEF 84

6°) Discussion des rapports et vote

7°) Intervention des élus / personnalités

8°) Intervention sur la pollinisation présentée par Stan Chabert (INRA)

8°) Point d’actualité : Quel avenir pour l’exploitation familiale ?

9°) Election du Comité Départemental

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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 08:49

Fascicule remis à Mr Le Ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll comportant plusieurs thèmes dont :

PRESENTATION DU MODEF DE VAUCLUSE

Le MODEF de Vaucluse existe depuis plus de cinquante ans (création en 1960). Cela fait maintenant 55 ans que nous sommes élus à la Chambre d’Agriculture de Vaucluse de façon ininterrompue, en ayant participé par deux fois à la majorité. Depuis 2007, nous sommes le deuxième syndicat agricole du département en terme de voix et de nombre d’élus à la Chambre d’agriculture. Cette implantation du MODEF a été confirmée aux élections de 2013 en nous confortant deuxième syndicat agricole du département devant la Confédération Paysanne et la Coordination Rurale. Aux dernières élections MSA, le MODEF a obtenu des élus dans 8 cantons différents. Grâce à notre représentativité, nous sommes présents dans toutes les commissions des instances départementales où nous y siégeons de façon assidue en participant activement aux débats (CDOA, Commission d’agrément des GAEC, SAFER, Commissions des calamités agricoles etc …) Nous avons actuellement environ 350 adhérents ce qui démontre une présence certaine de notre syndicat sur le terrain dans tout le département de Vaucluse.

LE FORFAIT AGRICOLE

Le forfait agricole tel qu’il existe aujourd’hui devait disparaître au 1er janvier 2015, régime qui date de 1949. Le Gouvernement a décidé son report courant 2015, en effet dans le cadre de la prochaine loi sur la fiscalité agricole, sa mort est programmée. Ce forfait concerne par moins de 100 000 agriculteurs, ce qui représente environ 30% des exploitations ce qui est loin d’être anodin et négligeable pour la profession et l’aménagement du territoire. Lors des 4 réunions programmées au Ministère à ce sujet, les préoccupations principales du syndicat majoritaire, et de bien d’autres, sont uniquement les mesures de défiscalisation (DPI, DPA) que pourrait engendrer cette réforme. Au MODEF, dans l’intérêt de nos adhérents et de bien d’autres agriculteurs non syndiqués, nous pensons que cette mesure n’est pas adaptée aux petits et moyens exploitants qui disparaîtront encore plus vite suite à cette réforme. En effet le forfait actuel est discuté chaque année entre les professionnels et l’administration fiscale en tenant compte des paramètres inhérents à notre profession (aléas climatiques, situation conjoncturelle, mévente etc…) Dès lors qu’un taux de 13% sera retenu chaque année sans tenir compte de ces éléments, les dés sont pipés. Le chiffre d’affaire ne reflète pas forcément un bénéfice en agriculture, il est toujours utile de le rappeler. Les cotisations sociales vont augmenter fortement, surtout dans le secteur viticole. Notre crainte est également sur l’évolution du taux de 13% (en exemple nous avons la CSG instaurée par Michel Rocard en 1990 au taux de 0.5%). Pour toutes ces raisons, le MODEF s’oppose à ce changement de régime néfaste à notre profession. Nous demandons seulement de vivre dignement de notre métier, et si un effort financier national est peut être nécessaire, il ne faut surtout pas se tromper de cible.

DROITS DE PLANTATION ET LEUR GESTION

Il faut se rappeler qu’en 2008, 26 des 27 ministres ont adopté la libéralisation des droits de plantation demandée par le Commissaire Européen Mariann Fischer-Boel. Le Ministre de l’Agriculture de l’époque Mr Michel BARNIER avait acté cette libéralisation. Depuis cette date, le MODEF national par la voix de sa commission viticole s’est toujours opposé à cette libéralisation car cela fait partie du capital des vignerons dont on nous a dépossédé, y compris financièrement, sans aucune contrepartie. Aujourd’hui d’autres voix s’élèvent pour dénoncer cette spoliation rejoignant notre combat syndical. Le passage des droits en autorisations ferait-il peur aujourd’hui ? nous en étions persuadés depuis 2008. QUI VA DÉCIDER de la répartition entre les régions de production, entre les appellations, entre les groupements de producteurs ? QUI VA GÉRER les autorisations de plantations ? Les Interprofessions ? Les Conseils de Bassins ? Les O.D.G ? France-Agrimer ? Dans TOUTES ces structures les producteurs n’ont absolument aucun pouvoir de décision. Les metteurs en marché décident (officiellement et légalement) en fonction de leurs intérêts. Ils fixent les prix, les conditions des contrats d’achat et demain ils décideront quoi planter et où le cultiver. Le MODEF 84 demande que la gestion de ces autorisations soit effectuée par le service public des douanes, en toute transparence. Malgré tout, nous persistons de penser que cette libéralisation à terme sera néfaste au vigneron et profitera au commerce et à des investisseurs extérieurs à la profession agricole, avec toutes les conséquences que cela engendrera sur le prix des terres agricoles à la hausse et celui du vin à la baisse.

LE COEFFICIENT MULTIPLICATEUR

Pendant de nombreuses années, grâce au coefficient multiplicateur, nous vendions nos productions agricoles à des prix « corrects ». Ce système protégeait à la fois le producteur, mais aussi le consommateur qui pouvait, à l’époque, trouver sur le marché des fruits et légumes abordables pour leur porte-monnaie. Soudain, un beau jour de 1986 … le coefficient multiplicateur est aboli et cela sous l’égide du ministre de l’agriculture de l’époque François GUILLAUME (ancien Président de la FNSEA). Depuis, d’années en années, nous passons de crises économiques conjoncturelles en crises économiques structurelles. Ce qui nous amène à la situation que l’on connaît : disparition d’agriculteurs par milliers, perte d’autonomie alimentaire dans de nombreux secteurs, friches etc… Alors, après des années de ce constat catastrophique et à force de luttes syndicales, finalement la loi sur le coefficient multiplicateur a été votée en février 2005. Force est de constater qu’enfin un Gouvernement avait bien compris que cet outil était indispensable. Oui mais voilà, ce n’est pas tout de voter une loi, encore faut-il l’appliquer. Et c’est là que le bât blesse car le décret d’application n’est jamais paru ! Lorsque nous posons la question, le Gouvernement nous dit que c’est la profession qui le rejette (la profession c’est, bien sûr, le syndicat majoritaire et cela sous toutes ses formes). La profession quant à elle, nous affirme que le coefficient multiplicateur c’est euro-incompatible ! De quoi se taper la tête contre les murs ! Les exploitations spécialisées en arboriculture sont rackettées par les centrales d’achat qui imposent aux paysans des prix de plus en plus bas et une concurrence massive des produits d’importation. Le dernier recensement agricole en atteste. L’arboriculture, entre autre, va disparaître de ce beau pays. Les beaux discours politiques incitant la population à consommer des fruits et légumes français sont sans effet sans une loi mainte fois promise et jamais tenue permettant de négocier avec le commerce de façon équitable. Quoiqu’il en soit, pour le MODEF, l’application du coefficient multiplicateur est urgente et nécessaire !

COMPTE DE PENIBILITE

Tel qu’il existe actuellement, le compte de pénibilité est inapplicable dans nos exploitations. Si le principe de la pénibilité du travail en agriculture peut être envisagé, il faudra un dispositif spécifique à notre métier sous peine de plus pouvoir embaucher. Plus généralement, les normes françaises de nos exploitations nous pénalisent et nous handicapent financièrement. Le MODEF demande une harmonisation des normes au niveau européen y compris pour les produits phytosanitaires.

LA DROSOPHILA SUZUKII

Durant votre passage en Vaucluse, vous entendrez certainement plus parler de cet insecte que des cigales, et pour cause ! Ce ravageur venu d’Asie est entrain de coloniser la planète entière. Nous avons été les premiers touchés d’où notre réaction à vous interpeller sur le sujet. Le DAR du diméthoate doit être revu pour une meilleure efficacité. Des fonds publics pour une recherche publique doivent être débloqués à ce sujet et ce, sans délai car le temps presse. La production de cerises française est en passe de disparaître et d’autres productions à venir : fraise, petits fruits rouges, vigne certainement seront sérieusement menacées. En espérant que ce message, où nous sommes en accord avec la FNSEA, mérite toute votre attention

L’AUGMENTATION DES RETRAITES AGRICOLES UNE URGENTE NECESSITÉ

De MITTERRAND à HOLLANDE, tous les présidents successifs ont fait des promesses concernant la revalorisation de nos retraites. Qu’en est-il aujourd’hui ? 1 200 € PAR MOIS POUR TOUTES ET TOUS Pour sa part, le MODEF se bat pour des retraites décentes et dignes de notre époque, des retraites permettant d’en vivre. Dès 2006, nous avions lancé le mot d’ordre : Pas de retraites mensuelles inférieures à 1 000 € par mois sans distinction de sexe et pour une carrière pleine et entière. Neuf ans plus tard, le chiffre de 1 200 € ne nous paraît pas excessif.

L’EGALITE HOMMES-FEMMES DOIT ETRE PRISE EN COMPTE La fin de la ségrégation actuelle constituerait déjà une victoire. Les épouses de Chefs d’exploitation ne dépassant pas en moyenne les 500 € par mois. L’allocation dépendance ne doit pas non plus rester au rang des vaines promesses.

DES MOYENS EXISTENT … … Il faut les mettre en œuvre en déplafonnant les cotisations sociales des plus aisés. Le plafond de la sécurité sociale est à 3 170 €. Les hauts salaires, les cotisations des gros agriculteurs doivent être proportionnels aux revenus de chacun. Les traders et autres capitaines de la haute finance et de la grande industrie qui bénéficient de primes, indemnités et retraites chapeaux atteignant voire dépassant des dizaines de millions d’euros doivent cotiser au prorata de leurs revenus.

40 MILLIARDS POUR LE PATRONAT, COMBIEN POUR LES RETRAITES ? Le Gouvernement actuel vient de concéder 40 milliards aux entreprises sous la forme du CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) et ce alors que toutes les mesures précédemment consenties ont échoué … Ce dernier fait tend à démontrer que, quand on veut trouver l’argent, on le trouve… Pour notre part, nous continuerons à lutter sans complaisance pour une juste revalorisation de nos retraites.

CONCLUSION

Monsieur Le Ministre, le MODEF de Vaucluse espère que ces quelques sujets attireront votre attention. L’avenir des agriculteurs français en dépend, nous sommes moins de 400 000 actuellement, nous étions 3 millions au Traité de Rome en 1957. Combien demain ?

La détermination du MODEF à défendre la petite agriculture et les valeurs qui sont les nôtres reste intacte.

En restant à votre écoute, je vous prie d’agréer Monsieur Le Ministre, l’expression de ma haute considération.

Gilles BERNARD

Président du MODEF de Vaucluse

Vice-Président du MODEF National

Elu à la Chambre d’Agriculture de Vaucluse

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 10:06

Les membres du comité départemental se sont réunis le mercredi 18 mars 2015 à Pernes les Fontaines. Il est procédé à l’élection d’un nouveau bureau départemental. Ont été élus à l’unanimité les membres du bureau départemental :

 

Présidents d'honneur :

 

-  Clerc Amand                  

- Saurel Albert                 

- Olive Lucien             

- Roux Maurice       

 

- BERNARD Gilles              PRESIDENT

 

- Bonebeau Marianne      1er Vice-présidente

- Favier Francis                 Vice-président

- MARCELLIN isabelle        Vice-présidente

- TRIBOULET Simon           Vice-président

 

- OLIVE Nicolas                   Secrétaire général

- Filliol Michel                 Secrétaire gal adjoint

 

- Gras Frédéric                   Trésorier

- SANCHEZ Carole              Trésorière adjointe

 

Membres :

 

- André Nicolas                 

- Bartolini Bernard  

- Bellion Laurent      

- BLANC Yvon          

- Brémond Gé

- BRUNET Alain                  

- BRUNET Philippe              

- COURTOIS Corinne          

- MARIGNANE Gilbert      

- Menu Jaquie                

- MONDON Bernard     

- Moutte Daniel             

- Blanc Alain               

- Rogier Yves          

- SAFON Olivier   

- THOMASSET Christine    

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 10:04

Après le rapport d’orientation présenté par la présidente Marianne Bonebeau,c’est Gilles Bernard,vice –président et trésorier qui évoqua les résultats comptables de 2014.

Puis les divers rapports d’activités ont étés soumis à l’assemblée :

Celui du MODEF par Nicolas Olive secrétaire général, celui de la FDJA par son président Simon Triboulet et enfin celui de l’Association féminine par sa trésorière Isabelle Marcellin.

 

Suite à la partie statutaire du congrés, deux thèmes ont été abordés pour ce qui concerne la partie « débat » de la matinée :

Tout d’abord le forfait agricole dont Gilles Bernard a présenté les prochaines modifications prévues, puis les ravages du drosophile suzukii ont été évoqués par Stan Chabert ingénieur à l’INRA.

 

Concernant la saison de la cerise, avec la drosophilla suzukii, elle s’est très mal déroulée car une grande partie de la production a été détruite. Le MODEF de Vaucluse demande aux pouvoirs publics que des dispositions soient prises afin d’éviter une catastrophe annoncée et de ce fait d’arrêtrer la production (le Vaucluse étant le 1er producteur de cerises entre autre). Nous avions alerté Monsieur le Préfet au cours des sessions de la chambre d’agriculture de Vaucluse depuis plusieurs années déjà.

 

Une motion a été votée à la fin des travaux avec les points suivant dans laquelle le MODEF :

 

  • Exige des prix rémunérateurs,

  • Réclame l’harmonisation de la réglémentationconcernant l’utilisation des produits et de la législation des droits du travail dans l’UE,

  • Demande le maintien du régime du forfait agricole en l’état,

  • Revendique des moyens conséquents pour la recerche publique,

  • Requiert des retraites décentes,

  • Se mobilise pour le maintien des droits de plantation, rejette la transformation de ces droits en autorisations, insiste pour que l’Etat en reste le gestionnaire

  • Condamne fermement le traité transatlantique

  • Refuse la disparition de notre pastoralisme et de nos éleveurs en général aux profits de la réintégration et de la protection du loup

 

Etait présent un peu plus de 80 convives ainsi que des élus et personnalités qui sont eux même intervenus au cours de la matinée. La journée s’est terminée par un repas pris en commun.

                                  

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 16:22

 

MINISTERE DE L’AGRICULTURE

A L’ATTENTION DE Monsieur Stéphane LE FOLL

78 RUE DE VARENNE

75349 PARIS SP 07

 

Beaumes de Venise, vendredi 20 mars 2015

 

OBJET : Alerte du malaise des exploitants familiaux du MODEF de Vaucluse

  

Monsieur le Ministre de l’Agriculture,

        

Le MODEF de Vaucluse, réuni lors de son Comité Départemental du mercredi 18 mars suite à son 47éme congrès, vous rappelle les engagements pris depuis 30 ans par les différents ministres de l'agriculture qui se sont succédés.

 

Vous sembliez tous vous soucier de l’avenir des agriculteurs, pourtant force est de constater que vous n’avez jamais rien fait pour l’améliorer. Le constat est là : nos campagnes se désertifient et nombre d’entre nous, par manque de revenus, ont été contraints de changer de métier. Aujourd’hui, la politique que vous menez, va à l'encontre des agriculteurs, tant au niveau européen que national.

 

Nous vous demandons de revoir votre copie. 

 

Si nous nous insurgeons sur la transformation des droits de plantation viticoles en simples autorisation, loi européenne, la LME, la LMA, l’interdiction des semences fermières, la protection du loup, la réglementation interdisant aux jeunes de moins de 18 ans de monter sur les échelles, sont des mesures strictement franco-françaises pénalisant les agriculteurs français.

 

A présent, vous souhaitez supprimer le forfait agricole sous prétexte d’économie et nous imposer une fiscalité se rapprochant de celle des artisans et commerçants.

 

Nous savons pertinemment que votre but ultime est de faire basculer au régime du réel tous les agriculteurs, même les plus petits : c’est inadmissible car cela engendrerait des frais de comptabilité conséquents à tous ceux qui ont déjà une trésorerie exsangue !

 

Et que dire de l’obligation de mises aux normes des exploitations, de la paperasserie administrative qui nous sont imposées alors que dans les autres pays d’Europe cela n’est pas le cas ?

 

Les agriculteurs veulent simplement vivre dignement de leur travail en dégageant des prix rémunérateurs pour leurs productions. Grâce à la mise en place du coefficient multiplicateur cela pourrait être possible : à vous de jouer, la balle est dans votre camp ! 

Ne vous trompez pas, l’Europe n’est qu’un alibi à la spéculation et à la fraude fiscale.

Ne trouvez-vous pas bizarre que seuls les fournisseurs d’intrants de l’agriculture fassent des bénéfices ainsi que les importateurs de fruits et de légumes qui cassent les productions nationales ? Voilà des pistes intéressantes pour renflouer les caisses de l’état, plutôt que de « taper » sur les plus démunis, les retraités, avec la CSG.

Cultiver, produire et consommer local, c’est essentiel pour notre ’économie, notre souveraineté alimentaire, notre environnement et pour l’emploi.

Ne laissez plus spéculer les grands du CAC 40 sur le dos de nos producteurs !

En espérant que vous porterez une attention particulière à notre courrier, nous vous prions d’agréer Monsieur Le Ministre de l’Agriculture, l’expression de notre haute considération.

 

Les Membres du Comité Départemental

                                                       du MODEF de Vaucluse

 

Le Président :

                                                                                                                        Gilles BERNARD

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:21

SOS HOMOPHOBIE180315

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 11:49

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