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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 09:51

Profession de foi du Collège 1 – Chefs d’exploitation et assimilés (Clôture du scrutin : le 31 janvier 2019)

LE MODEF : SYNDICAT D'AVENIR

 

DES PRIX RÉMUNÉRATEURS ET GARANTIS POUR VIVRE DE  SON TRAVAIL ! 

Application du coefficient multiplicateur dans la loi EGALIM

Arrêt total de nouvelles normes

Baisse du nombre d’exploitants : 25% en moins en 12 ans dans notre département

En 2018, 3500 agriculteurs en France ont eu recours à l’aide au répit en situation d’épuisement professionnel ! 
 

Des prix rémunérateurs et garantis pour vivre de son travail ! 


L’INSTALLATION, UN ENJEU DÉTERMINANT POUR L’AVENIR DE NOTRE AGRICULTURE 
 
Un nombre faible d’installations non lié à l’intérêt du métier mais à la faiblesse des revenus

Sans revenu, pas d’installation → disparition des paysans → plus d’indépendance alimentaire

Moins de 40 installations par an avec DJA à cause des contraintes réglementaires

Contrôle des structures systématique en cas d’agrandissement démesuré

Exonération des droits de succession en ligne directe sur les terres agricoles pour les nouveaux installés 
 

Pour l’Avenir de notre Agriculture, une politique volontariste d’installations est nécessaire ! 



UNE PAC AU SERVICE DES EXPLOITANTS FAMILIAUX

Réorientation des aides PAC en faveur de l’agriculture méditerranéenne

Politique agricole volontariste pour tous les secteurs

Une assurance récolte financièrement acceptable pour toutes les productions

Arrêt de l’excès de zèle des contrôleurs PAC.

Le maintien du budget PAC est primordial ! 
 

CHAMBRE D’AGRICULTURE

La mission des Chambres d’Agriculture redéfinie et au service de TOUS

Arrêt immédiat du clientélisme syndical : subvention FDSEA avec vos deniers, réduction de la complémentaire MSA pour les adhérents de la FDSEA, etc...

Un accès à l’irrigation facilité et simplifié. 

Les Chambres d’Agriculture : un service public pour tous ! 

Une retraite décente à 1200 € 

Sécuriser le foncier  pour les paysans

 

NOS REVENDICATIONS 

LE REVENU AGRICOLE  

Des prix agricoles minimums rémunérateurs garantis par l’État en fonction de l’évolution des coûts de production

L’encadrement des marges de la grande distribution, des transformateurs et de l’agroalimentaire  

L’interdiction de vente à perte pour la filière agricole

L’arrêt des importations agricoles ne répondant pas aux mêmes règles environnementales, sanitaires et sociales

Développer la vente directe et les circuits courts

L’INSTALLATION ET LA TRANSMISSION  

Une politique d’aide au revenu notamment durant les 5 premières années suivant l’installation

Une politique d’accompagnement aux cédants pour favoriser la transmission

Le retour à des prêts bonifiés pour l’Agriculture à 0 % afin de favoriser l’installation des jeunes

Une politique de partage du foncier par la SAFER avec un système de location-vente

Une politique démocratique et transparente du Point Info Installation, accessible à tous. 

UNE VIE SOCIALE DÉCENTE  

Un congé maternité de 16 semaines pour toutes les femmes agricultrices et un remplacement facilité pour un congé paternité renforcé  

Les congés payés : Trois semaines avec un service de remplacement compétent (agriculture conventionnelle, raisonnée et en bio) Le budget de l’aide au répit revalorisée Garantir les allocations familiales en les dissociant des cotisations sociales. 

NON A LA SPÉCULATION FONCIÈRE  

La SAFER doit retrouver son rôle de service public et ne pas servir d’agence immobilière

Le contrôle des structures doit intervenir sur toutes les transactions foncières

Exonération totale de la taxe sur le foncier bâti et non bâti pendant 5 ans pour les nouveaux installés et pour les agriculteurs en difficultés. 

UNE PAC POUR LES PETITES ET MOYENNES EXPLOITATIONS

Une réforme qui prévoit des outils de régulation et une garantie de prix de production

Un soutien accru aux exploitations familiales notamment par une augmentation de l’enveloppe nationale à 30% du paiement redistributif (surprime des 52 premiers hectares)

Un plafonnement obligatoire des paiements directs à 75 000 €/actif avec une dégressivité à partir de        50 000€

Augmentation des aides couplées de 15 à 20% en faveur de l’élevage et des productions fruitières et légumières. 


LES CHAMBRES D’AGRICULTURE DOIVENT ÊTRE PORTEUSES  D’UNE AUTRE POLITIQUE AGRICOLE ! EXPRIMEZ VOTRE MÉCONTENTEMENT ! 


VOTEZ UTILE : VOTEZ MODEF ! 

 

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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 14:56

Mme Brune POIRSON, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Transition Ecologique, en déplacement dans le Vaucluse a été invitée à Venasque ce vendredi 1er juin à l’occasion des 40 ans de la cerise des Monts de Venasque qui commercialisent plus de 1 000 tonnes de fruits par an.

Elle a été reçue par le Vice-Président du MODEF de Vaucluse et co-fondateur des Monts de Venasque Francis FAVIER, et où j’étais également présent.

Triste constat de cette visite médiatique car Mme POIRSON a essentiellement parlé de paysage et d’environnement. En tant que représentante du Gouvernement MACRON, elle a omis de nous informer de l’arrêté datant du 5 mai 2018 autorisant l’importation des cerises turques traitées au Diméthoate (La Turquie étant le premier producteur mondial avec 800 000 tonnes), quid de la clause de sauvegarde votée le 6 avril 2018

Un scandale de plus à mettre à leur actif. Il est inadmissible que notre Gouvernement nous interdise certains produits phytosanitaires pour notre santé et celle des consommateurs mais en parallèle accepte que ces pays qui utilisent encore ces substances dites dangereuses puissent vendre leurs productions à nos concitoyens. Une fois de plus l’état français crée une distorsion de concurrence avec les pays tiers. Au lieu de nous défendre, il nous ruine à grands trains.

A ce jour l’agriculture française, la plus normative au monde est gérée conjointement par l’intégrisme écologique prôné par le businessman M. Nicolas HULOT et la politique ultra libérale de M. Emmanuel MACRON. Un anachronisme sans précédent dans l’histoire. Où est donc passé l’inaudible Ministre de l’Agriculture M. Stéphane TRAVERT ?

Concernant les intempéries des mois de mai et juin causant des dégâts considérables sur les récoltes, nous avons été reçus par le nouveau Préfet de Vaucluse M. Bertrand GAUME le mercredi 6 juin à la Chambre d’Agriculture. Nous avons eu de sa part une très bonne écoute de nos problèmes. Il réunira très prochainement la commission d’expertise d’évaluation des dégâts sur le département de Vaucluse. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de l’évolution de ce dossier « calamités ».

 

Gilles BERNARD

Président du MODEF de Vaucluse

( 06 12 30 24 62 

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7 juin 2018 4 07 /06 /juin /2018 10:02

 Le texte n°35 du 5 mai 2018 au Journal Officiel, sur l’avis relatif aux introductions en France de cerises fraîches produites dans un pays tiers ou un Etat membre de l'Union Européenne permet d’introduire sur le marché des cerises qui proviennent de la Turquie, premier producteur mondial de cerises, qui utilise le produit phytopharmaceutique contenant la substance active diméthoate interdit en France depuis 2016.

Le MODEF est scandalisé par cette décision prise par le gouvernement français d’importer des cerises d’Argentine, du Chili et de la Turquie qui ne respectent pas les mêmes réglementations environnementales et sociales qu’en France.

La clause de sauvegarde 2016 visait à protéger la santé des consommateurs et nos producteurs français qui risquaient de souffrir de distorsion de concurrence en cas d’entrée sur le territoire de fruits provenant des pays utilisant toujours le diméthoate.

Il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures ; la santé des consommateurs français n’est pas à géométrie variable. Quand des molécules sont interdites en France, elles sont dangereuses pour les citoyens français, lorsqu’elles sont utilisées ailleurs cela ne pose pas de problèmes ! Cette situation est la réalité actuelle.

Le MODEF doit faire rompre ce silence coupable et dangereux pour la santé des Français, qui tue économiquement les producteurs français ne pouvant plus résister à cette concurrence déloyale.

Le MODEF exige que la France organise une enquête internationale sur l’utilisation des produits phytosanitaires avec une classification précise par pays et une interdiction des produits alimentaires importés comme les cerises de Turquie qui ne respectent pas la législation française en matière d’utilisation des produits phytosanitaires.

Le MODEF va se mobiliser pour dénoncer cette situation dans les départements afin d’informer les producteurs et les consommateurs.

Une fois de plus le Président MACRON après plusieurs annonces visant à protéger l'Agriculture française prend des positions qui vont à l'encontre de son discours officiel et ceci en catimini. En grand communiquant qu'il est, il n'utilise pas toujours les médias pour liquider notre Agriculture !

Beaumes de Venise, le 7 juin 2018

Gilles BERNARD,

 Président du MODEF Vaucluse

Membre du Bureau National du MODEF

( 06 12 30 24 62

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 10:13

 

MODEF DE VAUCLUSE                                                   

49 avenue du Portail Neuf

84190 BEAUMES DE VENISE

 

modef-vaucluse@wanadoo.fr

 

Mr Gilles BERNARD, Président du MODEF de Vaucluse

È 06 12 30 24 62

                                               

 

Objet : Loi « CHASSAIGNE » sur les retraites agricoles

 

 

Madame La Députée,

Messieurs Les Députés,

Messieurs les Sénateurs,

 

Le MODEF s’indigne de la position du gouvernement qui a mis un coup d’arrêt brutal à la proposition de loi « CHASSAIGNE » sur les retraites agricoles.

 

Nous tenons à vous rappeler que la proposition de loi « CHASSAIGNE », fut adoptée par l’Assemblée et votée à l’unanimité en commission.

 

Cette proposition allait porter le minimum garanti pour les anciens chefs d’exploitation de 75% à 85% du SMIC soit, 116 € par mois d’augmentation, une nécessité pour les retraités agricoles qui vivent parfois en dessous du seuil de pauvreté.

 

En imposant un vote bloqué contre ce texte, le gouvernement jette à terre toutes les légitimes espérances qui avaient germé dans les esprits de nos anciens.

 

C’est un rude coup porté à la démocratie et au respect des parlementaires qui doit nous inviter à nous engager dans la défense des agriculteurs et retraités agricoles.

 

Ce tour de force contre des élus du peuple portant une légitime revendication d’une profession dans les pires difficultés doit inviter à la réflexion.

 

La remontée de votre soutien à ce projet de loi constituerait un argument supplémentaire non négligeable, dans la prise de décision du gouvernement le 16 mai 2018.

 

Nous restons à votre disposition.

 

Veuillez agréez, Madame La Députée, Messieurs les Députés, Messieurs les Sénateurs, nos salutations les plus distinguées.

 

                                                                       Le Président du MODEF DE VAUCLUSE

 

                                                                                                                   Gilles BERNARD    

                                                                                                                        

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 08:29

Le 49ème Congrès du MODEF DE VAUCLUSE  a eu lieu samedi 10 mars 2018 à la salle des fêtes de St Didier.

Une soixantaine d’agriculteurs se sont réunis pour participer aux travaux.

La séance a débuté avec une minute de silence pour les 4 membres pour certains fondateurs qui nous ont quittés en 2017 Lucien OLIVE, Pierre BRUNET, Max DUGAT et Maurice ROUX ainsi que son épouse.

Puis le Président Gilles BERNARD a évoqué dans son rapport d’orientation toutes les difficultés notamment climatiques comme le gel d’avril 2017, la sécheresse qui a perduré pendant cinq longs mois d’où la perte importante de récolte. Le sujet des assurances qui ne sont pas adaptées à nos productions méditerranéennes car bon nombre d’exploitations sont en polyculture, mais également le prix exorbitant de celles-ci. Les difficultés pour nos jeunes à s’installer avec les aides seulement 40 par an sur 120 installations. Le Président a terminé sur nos essentielles revendications : l’harmonisation européenne des normes phytosanitaires, des sanctions exemplaires pour les géants de l’agroalimentaire portant atteinte à la santé humaine, favoriser les circuits courts, des retraites décentes et le point sur lequel nous nous battons depuis toujours l’application du coefficient multiplicateur.

Ensuite a eu lieu le rapport d’activité et le rapport financier qui fait ressortir un lourd déficit. L’élection du comité départemental reconduit à l’unanimité.

Etaient présent le Conseil Départemental représenté par le Président de la commission Agriculture Mr Christian MOUNIER, un membre de la commission agriculture qui est également membre du MODEF de Vaucluse : Max RASPAIL, le Président départemental du Crédit Agricole Mr Franck ALEXANDRE et le député de la circonscription Mr Adrien MORENAS (du mouvement République en Marche) qui a été interpellé au sujet du vote bloqué par le Président Emmanuel MACRON  sur la loi « CHASSAIGNE » proposant de revaloriser les retraites à 85% du SMIC.

A ce sujet, le MODEF de Vaucluse a adressé un courrier aux 3 sénateurs et 5 députés du département afin qu’ils soutiennent ce projet qui a été repoussé au 16 mai ; et, qui pour rappel fût adopté par l’Assemblée et voté à l’unanimité en commission.

Nous avons terminé la matinée par un débat sur le réchauffement climatique et ses conséquences sur l’agriculture (doit-on changer ou réorienter nos méthodes de culture) a été animé par Mr SEGUIN Bernard, ingénieur agronome. Un repas convivial a clôturé notre journée

 

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8 décembre 2017 5 08 /12 /décembre /2017 08:28

La MSA dit avoir commis une erreur dans le calcul du complément de retraite pour les retraités agricoles versé en novembre. Aujourd’hui, elle demande de rembourser un « trop perçu » aux retraités agricoles alors qu’ils ont des retraites en dessous du seuil de pauvreté. Le MODEF n’accepte pas cette dite « erreur » commise par la MSA pour les milliers de retraités en France d’autant que ce complément tombait à pic à quelques semaines de la fin de l’année.

 

Le MODEF est très étonné de cette erreur de la part de la MSA, sachant que l’ancien gouvernement avait annoncé une revalorisation des retraites en 2017 à hauteur de 75 % du SMIC. Dernièrement, le Premier Ministre, Edouard PHILIPPE avait annoncé à la fin août une revalorisation des pensions de retraites à 0,8 % au 1er octobre 2017. La pilule a du mal à passer auprès des retraités agricoles. Le MODEF exige qu’il ne soit réclamé aucune somme au titre d’un remboursement d’un dit « trop perçu » et exige l’application immédiate d’une retraite à 75 % du SMIC en 2017, respectueuse des annonces gouvernementales.

 

Les sommes perçues renforcent l’exigence d’une retraite décente et donnent crédit à la lutte du MODEF pour une retraite à 1 200 €/mois. Preuve en est, certains retraités disent avoir enfin pu changer leurs verres de lunettes, rentrer un peu de fuel pour se chauffer correctement…etc. Preuve aussi que de meilleures retraites relanceraient l’économie de notre pays.

 

Pour rappel, le MODEF avait dénoncé le 23 novembre le renoncement du Gouvernement et sa majorité par le rejet de l’amendement n°II-845 visant à assurer la revalorisation des retraites agricoles à 85 % du SMIC net au 1er janvier 2018, au lieu des 75 % prévus par le droit actuel. Le MODEF mène une bataille avec acharnement depuis sa création sur la question des retraites.

 

Le MODEF n’accepte pas ces politiques de régression sociale et demande au Gouvernement de prendre ses responsabilités en assumant ce qui ne doit pas être considéré comme une erreur mais comme une application d’une revalorisation dans le respect des annonces du Gouvernement précédent. Il ne faut pas que le montant des retraites agricoles soit une variable d’ajustement en période d’élection. Le MODEF va se mobiliser dans les départements pour rencontrer les Présidents des MSA. D’autre part, un courrier va être adressé instamment au Président de la République et au Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

 

Angoulême, le 7 décembre 2017

 

Le Président du MODEF VAUCLUSE         La Présidente de la Commission sociale

Gilles BERNARD                                       Marylène TARDY

È06 12 30 24 62                                              È06 01 27 10 83

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 08:47

Monsieur Stéphane LE FOLL
Ministre de l’Agriculture de l’Agroalimentaire et de la Forêt
Ministère de l’Agriculture de l’Agroalimentaire et de la Forêt
78 rue de Varenne
75007 PARIS
 

Angoulême, le 8 novembre 2016

Monsieur le Ministre de l’Agriculture,


Vous aviez annoncé le 15 juin 2016 devant les producteurs de cerises une indemnisation des producteurs. En effet, le drosophila suzukii cause depuis quelques années de très importants dégâts sur les cerises. Le diméthoate s’étant avéré être la seule molécule efficace pour éradiquer la mouche. La propagation de la mouche et l’interdiction du diméthoate ont pour résultat une importante infestation.


Le MODEF a un seul objectif de faire en sorte que tous les producteurs puissent être indemnisés le plus rapidement possible à hauteur des préjudices. Compte tenu de la situation de précarité à laquelle les exploitants familiaux sont confrontés, il est vital que le montant d’indemnisation soit équivalent à 100 % des pertes subies. L’indemnisation doit se faire à la parcelle et non à la totalité de l’exploitation. Le MODEF demande que l’Etat et l’Union Européenne prennent en charge un financement pour la recherche de nouvelles molécules.


Les DDT et les syndicats agricoles se sont rendus sur les exploitations des départements afin de constater les pertes de récolte liées à la présence de drosophila suzukii. Les différents rapports montrent d’importants dégâts sur les cerises.


Dans le Vaucluse, trois visites ont été réalisées les 22, 29 juin ainsi que le 6 juillet. Les visites ont permis de mettre en évidence les éléments suivants :


 La drosophile est présente de façon diffuse sur l’ensemble du département Vaucluse. Il a été constaté qu’au-delà de 35 % de taux de perte, on peut considérer que la totalité de la récolte est perdue.
 Des cas d’attaques sur d’autres productions comme les framboises, les abricots, les figues, ont été signalés et constatés sur place.


Le 19 octobre 2016, le MODEF a rencontré le secrétaire général adjoint de l’Elysée pour demander que le versement de l’indemnisation soit effectué au plus vite car les exploitants craignent de ne pas être en mesure de renouveler leur contrat de commercialisation l’année prochaine. Le MODEF attend désormais les instructions pour l’indemnisation des exploitants concernés.


Recevez, Monsieur le Ministre, mes très respectueuses salutations.


Jean MOUZAT                                                         Gilles BERNARD
Président du MODEF National,                                Président du MODEF Vaucluse
06 80 40 90 67                                                       06 12 30 24 62

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 12:39
DUMPING SANITAIRE : OPERATION VERITÉ SUR LES IMPORTATIONS

Le MODEF de Vaucluse a mené une action le samedi 6 août 2016 dans une des grandes surface : "Auchan Le Pontet" où une vingtaine d'agriculteurs était venu sensibiliser et défendre la santé des consommateurs. Le consommateur doit pouvoir acheter en connaissance de cause et en toute sécurité. Les agriculteurs de France doivent pouvoir vivre dignement de leur travail.

Des autocollants et des bandelettes étaient déposés sur les plateaux de fruits et légumes avec pour mot d'ordre :

"des phytos hors la loi, ce n'est pas pour moi. Pour les importations non plus. Le MODEF refuse les importations traités avec des produits interdits en France."

" fruits et légumes non soumis aux normes françaises peuvent être dangereux pour la santé"

Nous demandons à l'Etat de prendre des mesures fermes et urgentes :

- interdire les importations de fruits et légumes touchées par des produits phytosanitaires proscrits en France

- afficher à l'étalage en plus de l'origine, le nom des produits interdits en France qui ont été utilisés dans le pays exportateur (comme le Diméthoate ...)

- contrôler les marges des grandes et moyennes surfaces

L'action a bien été médiatisée ; des articles sur les quotidiens, interview du Président et de la Vice Président à Radio Bleue Vaucluse et au journal régional de France 3.

La vente géante de fruits et légumes organisée par le MODEF national a eu lieu, comme tous les ans, à Paris et sa banlieue le jeudi 18 août et cette année encore la vente à un juste prix pour les consommateurs et les agriculteurs a été un succès. Place de la Bastille dès 10H les 22 tonnes de fruits et légumes étaient écoulées ; au total c'est plus de 50 tonnes qui ont été vendues.

Maintenant nous attendons une réaction des pouvoirs publics et de la société.

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 07:16

Le 11 mai 2016, le Ministre Le Foll recevait au Ministère tous les syndicats agricoles : MODEF, CR, CONF, JA, FNSEA plus l’AOPN cerises de bouche et d’industrie, l’APCA, France Agrimer, DGAL, FNPF etc…

A l’ordre du jour :

- l’organisation de la campagne « cerises 2016 »

- communication, programme, traitement, suivi des vols de Drosophila Suzukii

- indemnités compensatrices de pertes de récoltes éventuelles

Suite à ses promesses du mois d’Avril, toute la profession était réunie autour de la table. Après une entame détendue, le débat s’est durci sur l’application de la clause de sauvegarde nationale ayant pour objet l’interdiction d’importation de cerises venant d’autres pays autorisant le traitement au Diméthoate. Une mesure qui paraît déjà très difficile à mettre en œuvre et dont son efficacité nous paraît aléatoire. Nous avons proposé au Ministre un programme de recherche sur ce fléau dans lequel il faudrait que tous les pays européens fassent cause commune, ce qu’il a accepté en proposant de mettre en œuvre un comité de pilotage présidé par la France.

Concernant les indemnités pertes de récolte, en effet le Ministre a proposé que le FMSE prenne en charge les pertes. Pour mémoire ce fond est financé par les agriculteurs ; tollé général de la profession « Nous n’avons pas à financer des pertes provoquées par une décision gouvernementale, à chacun de prendre ses responsabilités. » Sous toutes réserves, le régime calamités agricoles pourrait prendre le relais.

Le Ministre a proposé à chaque syndicat de faire des propositions sur le sujet, sachant que les JA et la Conf. n’ont dit mot à cette réunion. Ce pourrait être un piège, en ces temps de réductions budgétaires (Le Foll nous l’a aimablement fait remarqué) le Ministère choisirait certainement la proposition la plus avantageuse pour ses deniers. Une nouvelle réunion est prévue aux alentours du 15 juin pour faire un état des lieux de la récolte département par département et faire constater les dégâts éventuels par les DDT.

A l’issue de la réunion, le MODEF s’est entretenu avec le Président de la FNPF Luc Barbier pour essayer de dégager une idée commune de transaction avec le Ministère. En effet, nous sommes tous les deux assez éloignés de la FNSEA dans les négociations.

Il faut savoir qu’un recours a été déposé au Tribunal Administratif, par un collectif d’une dizaine de représentants de la filière Fruits et Légumes, pour contester la légitimité de l’ANSES à émettre un avis sur l’utilisation du Diméthoate.

Nos adhérents, producteurs de cerises ne seront pas abandonnés, nous suivons le dossier au jour le jour et ne manqueront pas de vous tenir informé.

Gilles BERNARD

Président du MODEF de Vaucluse

(le 19/05/2016)

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 07:14

C’en est trop, la suppression du Diméthoate au niveau français, seul moyen de lutte contre Drosophila Suzukii, alors qu’il est autorisé dans une partie de l’Europe à ce jour, Belgique, Allemagne entres autres est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Sous la pression du Gouvernement français, l’Espagne et l’Italie ont également interdit cette molécule, sachant que, dans ces pays, l’organisation agricole étant différente de la nôtre, à savoir, que les régions décident elle-même des mesures à prendre ou non.

Les régions productrices des pays précités vont très certainement autorisés des molécules interdites en France.

Résultat des courses :

  • Distorsion de concurrence avec certains pays
  • Mesure de sauvegarde inapplicable par l’état français faute de moyens humains et financiers en rapport avec l’orientation gouvernementale

D’un côté, on nous propose donc, des traitements avec des produits testés par des firmes sans aucun contrôle d’un organisme d’état (le lobbying phytosanitaire dans toute sa splendeur)

D’un autre côté le lobbying écologiste voulant interdire tout pesticide

Pour mémoire le programme traitement proposé est 15 fois plus cher !!! avec une inefficacité reconnue par tous les techniciens agricoles.

Dans une réunion surréaliste à Avignon le 21 avril 2016, le Préfet de Vaucluse s’est senti investi d’une mission divine : proposer le calendrier de traitement des cerises pour la saison 2016 et en même temps, l’assurance que le gouvernement indemnisera les producteurs en cas de perte de récolte.

Résumons, on nous vend une voiture sans freins, mais on nous assure les frais de carrosserie !!!

A cause de ce ravageur venu d’Asie, certainement transporté par container (mondialisation oblige) une crise sanitaire majeure nous guette faute de traitement une grande partie des cultures méditerranéennes entre autre vont être impactées : olives, raisins, pêches, abricots, figues, fruits rouges etc …

Le principe de précaution c’est bien, mais quand les productions françaises hyper contrôlées auront disparus de nos étals, les consommateurs n’auront d’autres choix que de se nourrir de produits d’importations plus ou moins contrôlés.

Le TAFTA a de beaux jours devant lui. L’Etat français devrait prendre conscience que l’alimentation sera un enjeu majeur du 21ème siècle et que sans paysan sur notre territoire, point de salut

A bon entendeur Monsieur Le Ministre ….

Gilles BERNARD

Président Vaucluse

(le 26/04/2016)

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